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  • Voici le récit d'une femme dont l'histoire n'a pas retenu le nom: la coiffeuse des filles de pharaon ,Une femme pieuse qui a vécu sous le règne de Pharaon
    Elle etait à son service tout comme son mari: ce dernier était proche de Pharaon et elle était une sorte de gourvernante pour ses filles.
    Ce couple se convertit a l'islam.Lorsqu'il apprit cela, Pharaon tua le mari.Elle garda sa fonction
    Elle avait cinq enfants à nourrir et elle devait donc travailler pour eux.
    Un jour, alors qu'elle coiffait l'une des filles de Pharaon le peigne tomba des mains et elle dit:

    - Au nom D' Allah !
    La fille fille qui se faisait peigner lui dit:
    -Allah? Qui? Mon père ?
    Elle n'a pas pu se retenir et lui cria au visage:
    -Non pas ton père ! Allah : mon Seigneur , ton Seigneur et le Seigneur de ton père !

    La fille s'etonna .Elle ne comprennit pas comment l'on pouvait adorer une autre divinité que son père.
    Le Pharaon en fut informé.Il s'etonna lui aussi d'avoir dans son palais quelqu'un qui adorait un autre que lui.
    Il ordonna de de soumettre à lui.Elle refusa
    Il l'emprisonna et la tortura.Mais elle ne céda pas.
    Il ordonna un jour de faire bouillir de l'huile dans ne grande marmite, qu'il fit mettre devant elle.
    Elle s'est alors dit qu'elle n'avait qu'une seule âme et qu'il était peut-etre temps pour elle de rencontrer son Seigneur...

    Pharaon était si cruel qu'il voulait pousser la perversité à son summum.
    Il eut l'idée de faire venir ses cinq enfant.
    Ils étaient tout ce qu'elle possédait dans cette vie .Ils étaient les pauvres orphelins pour qui elle travaillait tant!
    Les enfants se suivaient les uns les autres.
    Ils ne savaient rien de ce qui les attendait.
    Ils regardaient tout autour d'eux sans trop comprendre ce qui se passait.
    Quand il virent leur mère, ils coururent se serrer contre elle.
    Elle les rassembla dans ses bras et commença à les embrasser.
    Elle prit ensuite le plus petit, sont bébé contre elle..
    Pharaon ordonna de pousser le plus ainé dans l'huile .
    Les soldats le prirent, il se débattait , criait et suppliait Pharaon...En vain .
    Il fut jeté dans l'huile sous le regard de sa mère et de ses frères
    Son corps disparut dans ce bouillon puis ses os réapparurent à la surface.
    Pharaon se tourna vers la mère et l'interrogea :

    - C'est qui i ton seigneur maintenant?

    Elle répondit avec toute l'assuance d'une croyante:
    -Allah! Allah!
    Furieux , il ordonna d'en faire de même avec son deuxieme enfant.
    Les soldats l'enlevérent des bras de sa mère et le poussérent dans l'huile.ses os se mélangerent à ceux de son frère.
    Devant le refus de la mère de changer de religion.
    Pharaon ordonna de tuer le troisième , puis le quatrième enfant.
    Celui' ci était encore trés petit et il avait affreusement peur.
    Il se collait contre sa mère.
    Les soldats durent le tirer trés fort ca il pleurait accroché à la jambe de sa mère qui s'éfforçait de le garder encore un peu,.
    Elle voulait encore le sentir une dernière fois .
    Son regard fixa sur lui pendant qu'ils le poussaient dans ce bain d'Enfer.
    Ils n'avaient eu aucune pitié .Son petit corps disparut lui aussi.
    Elle ne pouvait le quitter du regard.Les larmes coulaient sur ses joues .Il venait de la quitter pour l'autre monde.
    Pendant un moment elle s'est laissée emporter par ses souvenirs .Elle n'avait plus dans son esprit que son image, les moments passées ensemble, les nuits passées son chevet , ses jouets, ses premiers mots, ses habits....
    Puis les soldats vinrent vers elle.
    Son esprit revint soudainement à la cruelle réalité

     

    lls s'en prirent au cinquieme et dernier enfant
    Ils n'était encore qu'un bébé .Ils l'arrachèrent des bras de sa mère.Il cria et se mit a pleurer.
    La mère n' a pas pu s'empécher de pleurer et de le retenir encore un peu.
    c'est alors qu"Allah le fit parler,.il dit :

    -O mère ! Endure cette épreuve ! c'est toi qui as raison.

    On le jeta avec ses frères et soeurs dans l'huile bouillante.Son corps s'est vite dissolu.
    Ses fis venaient de partir les uns aprés les autres vers leur seigneur.Les reste de leurs petits os flottaient encore dans l'huile.
    L'odeur de leur chair se faisait sentir.Ses chers enfants n'étaient plus.
    Elle avait le coeur meurtri.
    Des années de bonheur s'envolèrent d'un coup.
    Elle aurait pu garder ses enfants auprés d'elle , il n' aurait suffit que d'un seul mot à Pharaon..... Mais elle a préféré ce qui se trouve chez son Seigneur .
    Elle savait que cela était meileur pour elle car ses récompenses sont éternelles.........

    Puis ce fut son tour.On l'encercla et on la porta avant qu'ils ne la jettent .
    Elle cria à Pharaon :
    -J'ai une dernière requête à faire!
    -Laquelle ? dit-il de son air méprisant .
    -Faites ensorte que nos os , ceux de mes enfants ..et les miens, soient rassemblés avant de les enterrer.
    Puis elle ferma les yeux et suivit ses enfants dans le sentier qui mène au Seigneur.

     

    Quel courage! Quelle grandeur! le Prophète saws nous a parlé de ce qu'il avait vu à son sujet. En disant:

    "Durant le voyage oû l'on m'a fait traversé les cieux, une agréable odeur attira mon attention, je demandai à l'ange jibril:
    -Quelle est cette odeur?
    -C'est celle de la coifeuse des filles de Pharaon et celle de ses enfants , m'a -t-il répondu "
    (rapporté par Al-Bayhaqi)

     


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  • Pour celles qui souhaitent mettre un lien de notre blog sur leur site, ou pour les frères qui aimeraient nous faire de la publiciter, voici quelques bannières.

    N'hésitez pas à m'envoyez la votre afin de faire un échange de lien!


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  • La Awrah de la femme

    Voici un beau texte que je tiens à vous faire partager, akhawati, car il souligne bien comment je vois l'islam: bien accomplir ces obligations, se tenir loin du blâmable et de l'interdit, et ne pas accabler les croyants et croyantes de fausses pratiques.

    Ce texte concene la awrah de la femme à savoir si oui ou non son visage et sa voix en fait partie.

    Bonne lecture!! 

    Le Visage N’est Pas Une Awrah

    Article traduit du livre de Cheikh Muhammad Al-Ghazâlî intitulé Les Problèmes de la Femme Entre des Traditions Stagnantes et des Traditions Etrangères.

     

    "Un jour, je rencontrai un quadragénaire au ton vif. Il s’adressa à moi tout excité : "Est-ce toi qui donne la fatwa stipulant que le visage de la femme et sa voix ne sont pas une `awrah ?"
    - Je répondis calmement : "Oui".
    - Il dit : "Ne crains-tu pas Allâh ?"
    - Je dis : "Je te recommande ainsi qu’à moi-même de craindre Allâh..."
    - Il dit : "L’opinion que tu donnes aux gens est erronnée et tu devrais te repentir !"
    - Je dis : "Je ne suis pas le seul fautif car les grands exégètes m’ont précédé à cette erreur comme m’y ont précédé les narrateurs de dix hadîths authentiques et ont partagé mon tort les imâms des quatre écoles de jurisprudence ainsi que nombre d’autres écoles du fiqh. Je tiens ma fatwa de tous ces gens et je les ai suivi dans leur erreur. Et je n’éprouve aucune honte si nous faisons tous l’objet d’une même accusation..."
    - Il s’étonna : "Mais que dis-tu ? Tous ces gens sont d’avis que le visage de la femme et sa voix ne sont pas une `awrah ?
    - Oui, dis-je, mais vous préférez les traditions qui règnent et vous vous agrippez aux opinions récusées. Puis, supposons qu’il y ait deux opinions sur cette question et que je choisisse l’une des deux opinions, à quoi bon la colère et l’insolence ? As-tu entendu le hadîth de Salmân et Abû Ad-Dardâ’ ?
    - Non !, dit-il.

    - Ecoute, dis-je : Al-Bukhârî rapporte d’après Abû Juhayfah : "Le Prophète - que la paix et les salutations de Dieu soient sur lui - a scellé une fraternité entre Salmân Al-Fârisî et Abû Ad-Dardâ’... Salmân rendit visite à Abû Ad-Dardâ’ un jour et trouva Umm Ad-Dardâ’ négligée - portant des habits dépourvues de beauté. Il lui dit : "Que t’arrive-t-il ?" - "Pourquoi cette apparence [repoussante] ?" - Elle répondit : "Ton frère Abû Ad-Dardâ’ ne manifeste pas d’intérêt pour les femmes ( !)".

    Abû ad-Dardâ’ rentra et fit à manger puis il dit à Salmân : "Mange car, moi, je jeûne." Salmân dit : "Je ne mangerai pas sans toi" Alors il mangea - il rompit son jeûne pour honorer l’invité. Quand la nuit tomba, Abû Ad-Dardâ’ se leva pour prier mais Salmân lui dit de se coucher alors il se coucha. Puis, il se leva à nouveau mais une fois de plus Salmân lui dit de se coucher et Abû Ad-Dardâ’ d’obéir. A la fin de la nuit, Salmân le réveilla et ils prièrent tous ensemble. Puis salmân dit : "Ton Seigneur a des droits sur toi, et tu as des droits sur toi-même et ta femme a des droits sur toi, alors donne à chacun ce qui lui revient de droit. Abû Ad-Dardâ’ alla voir le Prophète et lui raconta cette histoire. Alors, le Prophète lui dit : "Salmân a raison".

    Et ce qui m’intéresse dans ce récit c’est le dialogue qui eut lieu en son début. Car si un tel échange avait lieu de nos jours, on aurait passé l’invité à tabac et assassiné la femme ! On dirait à l’homme : "Pourquoi regardes-tu les vêtements de l’épouse ? Et à quoi rime ta remarque non sollicitée ? Et on dirait à l’épouse : "Comment se fait-il que tu te plaignes de ton mari et que tu dévoiles de la sorte son désintéressement envers toi ?"

    Mais les mentalités (al-fitrah) étaient saines à l’époque des compagnons et excluait toute idée déplacée. Seulement, quand les esprits se sont pollués, le poète dit :

    idhâ sâ’a fi`l ul-mar’i sâ’at dhunûnuhû wa saddaqa mâ ya`tâduhû min tawahhumi

    Traduction : Quand les oeuvres de l’individu deviennent mauvaises, ses pensées le deviennent aussi, et il croit les illusions auxquelles il est accoutumé.

    Sur ce, nous constatons que les esprits malsains décrivent le dévoilement du visage comme une turpitude et jugent qu’il est illicite car il est, selon leur jugement invalide, une porte vers les grands péchés - que Dieu nous en préserve."


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  • Est un devoir pour toutes femmes qui se respectent.

    La Pudeur...

    Mes soeurs il y a tant de débat sur le voile... Je tiens donc à préciser que dans ce texte, je parle de pudeur de façon générale et non pas en lien avec le voile. Pour sur, que nous soyons d'accord avec le fait que le hijab est obligatoire ou non, mettre le voile est un pas de plus vers une grande pudeur, cependant ici n'est pas le débat ni même le sujet. Il s'agit simplement de parler d'un devoir qui incombe à toutes les femmes, n'ont pas seulement les musulmanes: le respect de soi-même, de son corps, sa bouche et sa pensée, en tant que femme.

     La pudeur fait partie de notre vie, spécialement à nous les femmes qui avons été si souvent rabaissées à des objets, des corps sans tête ni cervelle. À nous d'être plus malignes que ceux qui pensent encore ainsi; à nous de leur montrer que nous avons une valeur et que nous demandons le respect pour ce que nous sommes. Être pudique ne veut pas dire de se cacher à la maison et ne plus jamais sortir... Ça ne veut pas non plus seulement dire de se couvrir devant les hommes. Être pudique signifie à respecter son être et cela ne peut mener qu'à un grand bien pour nous et la société. Rapporté par Muslim::: Le Prophète, sala'alayi wa salam, disait "La pudeur, dans tous ses aspects, est un bien". La pudeur ne signifie pas non plus de se renfermer sur soi-même et tout délaisser dans la vie car comme Aicha l'a dit "Quelles excellentes femmes que les femmes des Ansars, la pudeur ne les empêchait pas de comprendre leur religion". (rapporté par Muslim).

     La pudeur, qui est un trait de caractère, est innée mais on peut la perdre en grandissant et c'est donc à nous de la développé avec patience. Ce trait de notre caractère, de notre personnalité, doit se retrouver partout comme par exemple...

    La Démarche:  "Et ne foule pas la terre avec arrogance; car Allah n'aime pas le présomptueux plein de gloriole et sois modeste dans ta démarche" s.31 v.18-19 

    La Parole:  "Baisse ta voix, car l aplus détestée des voix, c'est bien la voix des ânes" s.31 v.19

    Le Regard:  "Dis aux croyants et aux croyantes de baisser leurs regards [...]" s.24 v.30

    Notre Parure:  "Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leur grand voile; elle sront plus vite reconnues et éviteront ainsi d'être offensée [...]" s.33 v.59 

    En islam, la pudeur c'est se tenir loin de tout ce qui peut nous mener à des actes répréhensibles ou blamâbles ou à tout acte pouvant nous faire ressentir une honte et une gêne. Un homme ou une femme, sans pudeur, n'aurait aucune inhibition et pourrait commettre n'importe quels actes sans se soucier d'une notion de base qui est le respect de soi et d'autrui. De plus, comme le montre les hadiths mentionnés plus bas, la foi et la pudeur sont intimement liés:

    "La pudeur et la foi vont de paire, lorsque l'une des deux disparait l'autre disparait aussi" (Bukhari)

     "La foi compte soixante-dix et quelques branches et la pudeur est une branche de la foi" (Muslim)

    La discrétion fait aussi partie de la pudeur, tel que le mentionne ce hadith de Bukhari: "Selon Abou Horaïra, l’Envoyé de Dieu (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Tous les Musulmans obtiendront la rémission de leurs péchés à l’exception de ceux qui exhibent leurs méfaits. Faire exhibition de ses méfaits consiste à s’exclamer le lendemain, après avoir commis une faute durant la nuit, alors que Dieu n’a rien dévoilé : « Ô un tel, j’ai fait ceci et cela… ». Tandis que Dieu avait voilé son action toute la nuit, le voilà qui le matin vient exhiber le secret de Dieu à son encontre» "

    Enfin, il est bon de terminer ce sujet en rappelant que le Prophète, sala'alayi wa salam, nous a laissé tous ce dont nous avions besoin pour bien accomplir notre religion, et ses paroles en font partie. Voici deux de ses paroles qui démontre bien la place de choix qu'à la pudeur dans notre dine. 

    "Chaque religion à une éthique, et l'éthique de l'islam, c'est la pudeur"

    "Lorsque Dieu - Exalté Soit-Il - veut anéantir un serviteur, il ôte de lui la pudeur. Lorsqu’il ôte de lui la pudeur, il ne sera que détestable et odieux, et la loyauté sera ôtée de lui. Lorsque la loyauté est ôtée de lui, il trahira et sera soupçonné de trahison. Lorsqu’il trahira et sera soupçonné de trahison, la miséricorde sera ôtée de lui. Lorsque la miséricorde est ôtée de lui, il ne sera qu’un maudit lapidé. Lorsqu’il sera ainsi, l’islam sera retiré de lui

    Source: Cheikh `Abd Al-Hamîd Kishk ici et ici


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